Pour celui qui croit au ciel et pour celui qui n’y croit pas, la mort totale, absolue, ça n’existe pas !

Tant que vivent parents proches ou lointains, enfants, petits enfants, amis

- tant que vivent photos, films

- tant que tournent en boucles dans les mémoires, dans les cœurs, les souvenirs d’une attitude familière, d’une explosion du rire, d’une colère mémorable, d’une fête familiale,

la vie sera encore là, impalpable, immatérielle, mais bien réelle !

Laurent, pour nous c’est, ce sera : une présence rassurante, une « force tranquille », une passion des échanges et des partages, un dosage subtil entre la joie et la gravité, la lueur malicieuse et tendre du regard éclairant une barbe rousse.

C’est le tirage d’affiches en sérigraphie dans son atelier de photographe avec le grand peintre Georgein, activité faisant la synthèse entre l’imagination, la recherche esthétique, le politique le travail manuel d’impression, le collage des affiches produites de A jusqu’à Z le soir après le travail. Dans cette vie collective joyeuse Laurent s’épanouissait.

Laurent c’est aussi l’organisation du stand de la section 20e du PSU lors des fêtes à La Curneuve, les manifs joyeuses ou tendues, les débats orageux qui ne compromettent pas les amitiés, les trajets hebdomadaires pour ramener du siège national du PSU dans le 15e une petite centaine d’exemplaires du journal Tribune Socialiste que nous allions vendre au porte à porte ou aux sorties de métro ; ce sont de multiples et riches souvenirs.

« Laurent, c’est pour toujours l’affection, l’attention permanente aux autres, le plaisir de la rencontre et du partage. Pour un grand ou un petit moment, Laurent et Thérèse, à Paris ou à Nîmes, votre accueil chaleureux, fraternel, bien souvent réconfortant, a tissé des liens d’une amitié qui s’est enrichie au fil des rencontres, des passages, des années » Complément de Laurence.

Laurent, tu vis dans nos mémoires ! Merci pour tout ce que tu nous as apporté ! Puissent ces paroles apaiser un instant la douleur de tes proches