Hommage à Alain Riou
:: Par Guy Philippon, mardi 16 décembre 2014 ::
Un proverbe africain dit à peu près : « quand un homme meurt, c’est une bibliothèque entière qui brûle et part en fumée ». Globalement vrai ! Mais une personne n’est jamais vraiment morte tant que subsistent dans la mémoire de celles et ceux qui restent beaucoup de souvenirs précis, émouvants ou futiles, joyeux ou graves. Souvenir de l’éclat du regard, des nuances du sourire, des attitudes favorites, mais aussi des événements vécus ensemble : fêtes et carnavals, discussions passionnées et colères, victoires et défaites politiques.
Pour moi restent aigus les souvenirs du sourire malicieux d’Alain, de ses jugements acérés sur les hommes et les choses, de son visage écarlate accompagnant une colère, de ses discussions interminables avec des adversaires politiques qu’il voulait convaincre sur le marché Belgrand
Et puis, comme Alain fut totalement un homme politique, il faut souligner la continuité, la cohérence de ses combats aux côtés de Michel Rocard au sein du PS d’abord et de son positionnement chez les Verts ensuite ; ce qui pourra paraître paradoxal à ceux d’entre vous qui n’avez pas connu cette période. Oui, Alain, tu es encore vivant dans nos mémoires et dans nos cœurs ! Guy